Les épreuves comme opportunités de connexion divine - Lina An Noura

Les épreuves comme opportunités de connexion divine - Lina An Noura

Les épreuves comme opportunités de connexion divine.

(Réflexion en lien avec mon roman initiatique « Là où fleurissent les âmes »)

On croit souvent que les épreuves sont une punition, une fatalité, un malheur. Mais dans l’islam, c’est tout le contraire. L’épreuve, c’est une clé. Une clé que peu veulent tenir, car elle est lourde, mais qui ouvre pourtant les portes de la lumière. Les épreuves, ce sont des ponts vers Allah — si on choisit de les traverser avec foi.

Combien de fois on pense qu’on est au bout ? Qu’on n’a plus la force, plus la foi, plus l’envie. Et pourtant, c’est , justement là, que commence le miracle. Parce que même sans rien, même sans foi, même si t’as chuté mille fois, tu peux trouver la lumière. Elle est déjà là, au fond de toi, enfouie sous la douleur, sous la fatigue, sous les doutes. Il suffit d’un tout petit souffle d’espoir pour qu’elle s’allume. Et une fois qu’elle s’allume ? Il faut se battre pour la garder allumée.

Dans mon roman « Là où fleurissent les âmes », Zaynab, elle part de zéro. Elle n’avait pas la foi la plus élevée, elle n’avait pas la paix, elle ne savait même pas où elle allait. Et pourtant, chaque épreuve la pousse à chercher. À tomber. À se relever. À pleurer. À prier. À comprendre que si Allah l’éprouve, ce n’est pas pour la briser, c’est pour l’élever. Parce que les épreuves, elles ne sont ni bonnes ni mauvaises en soi — c’est ce qu’on en fait qui les définit.

Soit tu décides que cette épreuve va t’éteindre, soit tu décides qu’elle va t’embraser.

Alors oui, c’est dur. Oui, parfois tu crois que t’aurais pas pu avoir pire. Mais c’est faux. Il y a toujours pire. Et si tu respires encore, c’est que t’as encore une chance. Une chance de changer. Une chance de guérir. Une chance de devenir cette femme que tu veux être. La femme forte, croyante, apaisée. La femme musulmane que ton cœur appelle dans ses silences.

Alors ne lâche pas. Parce qu’en islam, les épreuves sont un cadeau. Un rappel. Une miséricorde cachée. Un test. Et si tu le réussis, tu t’élèves. Si tu le rates, c’est pas la fin. C’est juste un appel à recommencer. Mais ne décide jamais que ton épreuve est une fin. Ce serait renier le pouvoir d’Allah de transformer l’obscurité en lumière.

Et souviens-toi : là où fleurissent les âmes, c’est toujours après l’hiver. C’est toujours après la tempête. C’est là où Zaynab a trouvé la paix. Et c’est là où toi aussi tu peux la trouver.

Chaleureusement, 

Lina An Noura,

Une sœur et autrice qui croit en toi, dans l’épreuve comme dans la lumière.

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